Psaume 50 – Méditation

Iris aimerai vous partagez quelques pensées sur le psaume du jour :

Psaume 50

Dieu paraît pour juger les habitants de la terre

50 1Psaume d’Assafs.

Le Dieu très puissant, le SEIGNEUR, a parlé.
Il a appelé tous les habitants de la terre, du soleil levant au soleil couchant.
2À Jérusalem, ville magnifique,
Dieu paraît, entouré de lumière.

3« Qu’il vienne, notre Dieu !
Qu’il ne garde pas le silence ! »

Devant lui, un feu détruit tout,
autour de lui, c’est une violente tempête.
4Dieu appelle le ciel et la terre
pour juger son peuple.
5Il dit : « Rassemblez devant moi mes amis fidèles,
ceux qui ont fait une alliance avec moi en offrant un sacrifice. »
6Le ciel annonce que Dieu est juste.
Le juge, c’est Dieu !

7– Écoute, mon peuple, j’ai quelque chose à te dire,
Israël, je vais parler contre toi : ton Dieu, c’est moi.
8Je ne t’accuse pas pour tes sacrifices,
tu m’en offres sans arrêt.
9Je ne prendrai pas de taureaux chez toi,
ni de boucs dans tes enclos.
10Car tous les animaux de la forêt sont à moi,
et à moi, les milliers de bêtes des montagnes.
11Je connais tous les oiseaux du ciel,
et toutes les bêtes des champs sont à moi.
12Si j’avais faim, je ne te dirais rien.
Oui, la terre est à moi avec tout ce qu’elle contient.
13Est-ce que je vais manger la viande des taureaux ?
Est-ce que je vais boire le sang des boucs ?
14Offre-moi plutôt ta reconnaissance, à moi, ton Dieu.
Et tiens les promesses que tu m’as faites, à moi, le Très-Haut.
15Alors, quand tu seras dans le malheur, fais appel à moi,
je te sauverai, et tu chanteras ma gloire.

16Mais à l’homme mauvais, Dieu dit :
– Tu récites mes commandements,
tu dis que tu as fait une alliance avec moi.
7Mais tu n’acceptes pas mes reproches
et tu rejettes mes paroles.
18Quand tu vois un voleur, tu te mets avec lui,
tu fréquentes ceux qui commettent l’adultère.
19Tu ne retiens pas tes paroles méchantes,
ta bouche fabrique des mensonges.
20Devant les autres, tu parles contre ton frère,
tu dis du mal du fils de ta mère.
21Voilà ce que tu fais. Est-ce que je peux me taire ?
Est-ce que vraiment je suis comme toi ?
Pour moi, tu es coupable, et je mets tout devant tes yeux.

22Vous qui m’oubliez, comprenez bien ces choses !
Sinon, je vous déchirerai, et personne ne vous sauvera.

23Celui qui m’offre sa reconnaissance, celui-là me rend gloire.
Celui qui se conduit bien, je lui montrerai que je suis son sauveur.

s Assaf était l’un des responsables du chant et de la musique dans le temple de Jérusalem, au temps du roi David. Voir 1 Chroniques 6.16-17 ; 2 Chroniques 35.15.

La Bible Parole de Vie, Villiers-le-Bel: Société Biblique Française, 2000.

Méditation écrite

Au verset 3 le psalmiste demande à Dieu de ne pas rester silencieux.
« Qu’il vienne notre Dieu, Qu’il ne garde pas le silence. »
Combien de fois nous avons l’impression qu’il garde le silence ! Pourtant avez-vous remarqué que Dieu demande au peuple d’écouter pour qu’il leur parle ?
Dans sa réponse j’entend une certaine violence de la part de Dieu. Il remet l’homme à sa place et lui dit que les holocaustes sont très bien, mais sont faits avec des animaux et choses qui de toute façon lui appartiennent. Que l’homme n’est pas propriétaire de ce qui se trouve sur la terre. Dieu fait comprendre ce dont il a vraiment besoin, ce ne sont pas les holocaustes, ni n’importe qu’elle acte de ma part que je crois utile à Dieu pour me racheter.
Mais alors, que dois-je faire ?
« ÉCOUTE mon peuple, et je parlerai, ÉCOUTE, Israël et je témoignerai au milieu de toi. »
Nous avons la réponse de Dieu dans ce psaume.
Ce n’est rien d’extraordinaire, rien de spécial, mais si génial et excellent ! Il dit : « Moi, JE suis Dieu, TON Dieu », tout simplement. Dieu veut juste une relation avec toi et moi, il n’a pas besoin de plus, il dit que les holocaustes ne lui suffisent pas, Dieu veut plus que ça, il aimerait notre reconnaissance. Reconnaissance pour le lien qu’il nous permet d’avoir avec lui, et par cette reconnaissance j’agis pour lui. Cette vérité si fabuleuse qu’il est MON Dieu.
Tiens ton engagement, ton oui que tu as fait à ton Dieu et « Tu pourras m’appeler au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me rendras gloire. » Là, c’est donnant/donnant, mais pas comme dans le monde, pas comme nous avons l’habitude. Nous n’avons rien à faire à part écouter et être reconnaissant parce qu’il est, MON Dieu, MON Père et qu’il veut me chérir et m’accompagner quand ça va et quand ça ne va pas.
Et n’oubliez jamais, Dieu peut parler par tellement de manières. Par la Bible, un chant, la prière, par l’autre que j’ai au bout du fil, par un petit mot, par whatsapp, etc.
« TU pourras M’appeler au jour de la détresse : JE te délivrerai, et TU me rendras gloire. »

Pour marque-pages : Permaliens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *