Bulletin paroissial

Bulletin EEM
Suisse Romande

Avril – Mai – Juin 2021

MESSAGE DES PASTEURS

Erika Stalcup

Avec mes collègues en Suisse romande, j’ai le plaisir de vous présenter ce nouveau bulletin francophone ! Je précise que le but n’est pas d’effacer ou de submerger l’identité des communautés individuelles, mais de trouver un moyen d’être lié et de s’encourager mutuellement à travers la distance qui nous sépare.
Nous sommes conscients de plusieurs réalités dans notre église : la vulnérabilité financière de nos circuits, l’incertitude sur l’avenir de l’église méthodiste mondiale, le désir de la majorité des églises françaises de quitter l’EEM, etc. J’ai parfois l’impression que presque tout est en train de mourir avant de renaître… mais sous quelle forme ? « Sonde-moi, courbe-moi, brise- moi, façonne-moi… »
En ce moment, nous sommes toujours dans la période du Carême, et je suis en train de planifier les cultes de la semaine sainte. Une paroissienne vient de me prêter une sculpture d’argile qui m’a beaucoup inspirée : une croix portée par une quinzaine de personnes. Quel rappel fort et tangible du privilège de porter nos fardeaux ensemble, de cheminer ensemble, de faire face à l’inconnu ensemble. Que le Christ qui a porté son fardeau seul nous accompagne tout au long de notre chemin.
Amen.

BULLE DE RÉFLEXION

Patrick Streiff, évêque

Des courbes – qui montent ou qui descendent

Chaque jour, on nous présente des courbes statistiques. Parfois, ce sont les résultats d’analyses statistiques sur des événements passés et d’autres fois il s’agit de projections vers l’avenir, resp. ce que prévoient des «experts». Dans le cas des courbes relatives au Corona, nous sommes rassurés quand elles descendent. Il en va de même pour les chiffres du chômage. Ces chiffres suscitent l’espoir. Lorsque par contre des performances économiques ou le nombre des personnes qui veulent être formées dans le domaine des soins tendent vers le bas, c’est l’anxiété qui nous gagne. Nous rêvons tous d’une vie au cours de
laquelle les choses iront mieux pour nous. Nous sommes les enfants de la croyance au progrès.

Nous sommes maintenant entrés dans ce temps de la Passion qui revient chaque année. A l’époque, où la courbe de la vie de Jésus s’est- elle dirigée ? Qu’est-ce que cela veut dire par rapport à mon désir d’une vie bien remplie et ma manière de vivre avec mes espoirs déçus ? Je sens le poids des espoirs déçus face à la perspective d’un nouveau report de la Conférence générale et de ma propre retraite.

Les premiers méthodistes croyaient– ils trop au progrès, quand ils tendaient vers la perfection chrétienne ? Ou est-ce que le but de grandir dans l’amour pour Dieu et les prochains pourrait-il tracer une toute autre courbe de vie parmi les hauts et les bas des développements ecclésiaux et sociétaux ?page2image54671376

LE PROJET KALEIDOSCOPE

Iris Bullinger

La Conférence Générale n’ayant pas réussi à trouver un accord à propos des questions sur la bénédiction et le ministère des personnes aimant les personnes de même sexe ; le conseil de la Conférence Annuelle (Suisse, France et Afrique du Nord) a demandé à un groupe de travail, de trouver comment continuer d’avancer ensemble. Bien que d’opinions différentes, nombreux sont ceux qui trouvent dommage de se séparer pour des différences d’opinion sur ces questions.
Si le Conseil de la CA a initié ce processus et le scénario «Kaléidoscope», c’est parce qu’il est convaincu que la thématique de «l’unité de l’Église et l’orientation sexuelle» ne constitue pas un élément essentiel de la foi chrétienne. Le fondement de la foi et la pierre angulaire de l’Église sont et demeurent Jésus-Christ, la foi en Jésus-Christ et la vie nouvelle qui s’offre à toutes et à tous à travers lui. En effet, tel un kaléidoscope montrant des images si différentes avec une même composition au départ, il en est de même de notre lecture de la Bible si différentes soit elle, et le désir de continuer de travailler ensemble.
Le conseil a accepté ce scénario et a décidé de le soumettre aux pasteurs et conseils de toutes les Églises de la Conférence Annuelle. C’est à la suite de ce travail avec le retour des conseils et faisant appel à tous que les décisions seront prises à la Conférence Annuelle mais surtout après la Conférence Générale en août 2022.

Si quelqu’un est intéressé par les détails du projet kaléidoscope, qu’il s’adresse à iris.bullinger@umc-cse.org , elle vous enverra le projet Kaléidoscope.

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DES MÉTHODISTES BULGARES CONSTRUISENT UN PONT DE L’ESPOIR

Urs Schweizer / Kirche und Welt 02/2021

Original allemand.
Traduction et adaptation: Frédy Schmid

Le Pic Lyaskovets, situé dans l’Antarctique, tire son nom d’une petite ville bulgare. Certes, la température moyenne en Bulgarie centrale ne descend pas à -50°C comme au Pôle Sud. Mais il peut par endroits y régner un froid qui ne peut se mesurer avec un thermomètre. Une petite communauté méthodiste s’est donné pour tâche d’amener chaleur et espoir à Lyaskovets.

Le pasteur Ivan Mirunov est arrivé dans l’ancienne capitale bulgare de Veliko Tarnovo dans les années 1990. Son objectif pour l’église méthodiste locale : ne pas seulement gérer les acquis. Il voulait aussi trouver de nouvelles voies pour diffuser l’évangile en paroles et en actes.

Les enfants Rom

Bientôt, une porte prometteuse s’est ouverte à 12 km de là dans la petite localité de Lyaskovets. Avec son épouse Anna, il y fonde en 1999 une nouvelle église méthodiste. Dès le début, cette église s’est fortement engagée avec et pour l’importante communauté Rom de la ville – et en particulier pour les enfants Rom. Ivan et Anna avaient vite compris que les écoles publiques locales ne pouvaient pas répondre aux besoins spécifiques de ces enfants. En raison de leurs situations familiales et de leurs conditions de vie, ces enfants Rom étaient désavantagés et avaient besoin d’être soutenus par des programmes extrascolaires.

Le « Pont de l’Espoir »

Au début, les activités trouvaient place dans un petit local. Mais comme les enfants Rom recevaient ici une attention et une chaleur humaine qu’ils ne trouvaient pas ailleurs, le local s’est vite avéré trop petit. C’est alors qu’a germé l’idée de créer un centre de l’enfance pour le travail avec des enfants de familles Rom. Dès le départ, il ne s’agissait pas seulement d’atténuer la misère à court terme ; il fallait ouvrir des perspectives d’avenir. D’où le nom de « Pont de l’Espoir ».

Appui scolaire

Souvent, les parents des enfants Rom travaillent à l’étranger ou sont divorcés – et les grands-parents ne peuvent suffisamment s’occuper de leurs petits-enfants. Ces enfants ont donc beaucoup de peine à se préparer pour l’école. Ils prennent nettement du retard par rapport aux autres enfants. Les aider à assimiler la matière est ainsi rapidement devenu la tâche principale du centre. Grâce à l’engagement d’une enseignante retraitée, il a été possible d’apporter un appui professionnel dans ce domaine.

Plus d’espace

Mais bientôt, il a fallu d’urgence rénover le bâtiment de l’église abritant le centre. Grâce à l’aide de Waiblingen (Allemagne), on a pu non seulement rénover, mais aussi agrandir l’église, ce qui a permis d’initier de nouvelles activités : jardin d’enfants, cuisine, musique, informatique, langues étrangères, sport, jardinage, etc. Une trentaine d’enfants et adolescents reçoivent quotidiennement un repas complet. Un groupe d’enfants de la minorité turcophone de Veliko Tarnovo reçoit lui aussi des repas chauds quotidiens. Pendant l’hiver, la communauté EEM offre également des repas chauds à des sans abris.
Le travail du centre est très apprécié des autorités locales. Les responsables et le personnel du centre jouissent de la confiance des parents comme aussi des organes scolaires et politiques. Consciemment, le centre coopère activement avec les deux écoles municipales et quelques ONG.

Une nouvelle génération

La chaude atmosphère familiale régnant au centre est propice aux programmes de formation des enfants et des jeunes. Le centre offre des bourses d’études pour les écoles supérieures et l’université de Veliko Tarnovo. Quelques anciens enfants du centre ont acquis des diplômes universitaires en pédagogie et en travail social. D’autres anciens élèves de Pont de l’Espoir sont entretemps devenus eux-mêmes parents. Il se crée ainsi des relations qui influenceront les générations futures et créeront les conditions d’un avenir meilleur pour les enfants et leurs parents. C’est vraiment un Pont d’Espoir menant à la chaleur, l’humanité et l’espoir pour beaucoup de gens dans une époque exigeante.

FAISONS CONNAISSANCE AVEC L’EGLISE EVANGELIQUE METHODISTE

Etienne Rudolph, surintendant

Une rubrique où il sera répondu aux questions que vous vous posez sur l’histoire de notre Eglise, sa structure, son fonctionnement, sa théologie, etc. Vous pouvez poser vos questions à Etienne Rudolph, etienne.rudolph@umc- cse.org, qui se chargera de trouver des réponses !

1) D’où vient ce mouvement et son nom : « méthodiste » ?

En 1729, à l’université d’Oxford, en Angleterre, un groupe d’étudiants se réunissait de manière systématique pour organiser leurs études et leurs vies selon des règles précises : lever très tôt, temps de prière, visites aux malades et aux pauvres, temps de lecture de la Bible en commun, etc. Cette façon, apparemment méthodique, de se comporter et d’agir, contrastant avec les mœurs plutôt relâchées de l’époque, a été rapidement raillée par les autres étudiants. Ce groupe a été affublé de plusieurs surnoms. C’est celui de « méthodiste » qui a eu le plus de succès.
Ce mot ne s’est pas perdu, même après la dispersion du groupe, et un des étudiants, John Wesley, avec son frère Charles, va le récupérer au bénéfice du mouvement qui est en train de naître sous sa conduite, mouvement de réveil extraordinaire dans l’Angleterre du XVIIIème siècle. Les frères Wesley, avec d’autres amis, mettent en avant la foi vivante qui transforme le cœur et la vie de ceux qui font l’expérience d’une rencontre avec le Christ.
Différentes personnes, pasteurs et prédicateurs anglicans dont John Wesley, parcourent l’Angleterre en prêchant l’Evangile. Cette prédication est souvent tenue en plein air, chose nouvelle et plutôt risquée. Elle connaît cependant rapidement un grand succès, attirant les foules et provoquant de nombreuses conversions.
Le génie de Wesley est d’avoir su organiser ce mouvement autour de la réalité de l’Evangile. Une des affirmations centrales du méthodisme est et reste : la foi vivante est la confiance du cœur en Dieu et l’œuvre du St Esprit.

2) Comment s’est organisé le méthodisme ?

Le sobriquet de départ – méthodistes – est resté pour Wesley une idée phare : user de méthode pour vivre en disciple de Jésus-Christ. Par la mise en place d’un système de classes (ou de cercles) allant jusqu’à une douzaine de personnes : étude de la Bible, vécu d’un véritable partage fraternel, soutien dans la prière. Peu à peu, la proclamation de la Parole s’est structurée en culte, et très vite Wesley a eu le souci de former des personnes pour mener ces groupes, prêcher et évangéliser.
Dès le début du mouvement méthodiste, la formation des laïques pour assurer diverses responsabilités, prédicateurs laïques ou responsables de groupes, a été un point important et le reste aujourd’hui dans l’Eglise Evangélique Méthodiste.
Après l’indépendance des Etats-Unis, entraînant une rupture avec l’Eglise anglicane, le mouvement méthodiste s’est structuré en Eglise et a mis en place le système des Conférences annuelles où il importait que chaque Eglise locale soit représentée. Ce nom de « Conférences » a été choisi parce qu’elles étaient un lieu de rassemblement pour les délégués des Eglises locales et les personnes engagées à plein-temps dans l’œuvre méthodiste. Il ne s’agissait pas d’écouter des exposés, comme le mot « conférence » semble le suggérer en français. Il faut comprendre le terme dans son sens originel, c’est-à-dire que l’on confère ensemble de situations en vue de prendre des décisions communes pour le bien de tous. Lors d’une Conférence annuelle, les méthodistes échangent les résultats du travail accompli, décident des orientations futures, et les pasteurs y reçoivent leur affectation pour l’année à venir. Ainsi donc les Conférences sont comme un carrefour où personnes et idées se rencontrent. Il s’agit-là bien d’un système de type synodal.

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CLIN DIEU

Théo Paka

Prêtre et enseignant au Grand Séminaire de Brazzaville, j’ai un jour représenté l’institution aux examens finaux des étudiants en théologie avec le délégué de l’institut catholique de l’Afrique de l’Ouest qui insista auprès du recteur pour qu’on m’envoie compléter mes études en Europe. Ce fut fait, et la demande provenant du Séminaire, mon évêque se voyait obligé de la prendre en considération, bien qu’il n’y fût aucunement favorable. Le projet semblait compromis, mais je disais à mes amis que si c’était bon pour moi, cela se ferait…même si je ne savais pas comment. J’avais confiance: on m’avait déjà envoyé à la fac à Kinshasa alors que mes supérieurs n’y étaient pas très favorables. J’avais la paix, acceptais sereinement de partir comme de rester, l’idée d’aller étudier en Europe n’étant pas venue de moi.
Après 7 ans au séminaire, alors que nous étions en temps de guerre, j’ai été libéré pour partir aux études. Mais mon évêque m’a annoncé que je n’irais pas en Europe…mais à l’université catholique de Yaoundé. Je n’avais fait aucune démarche dans ce sens, avais par contre obtenu une bourse en Belgique et en France. Cependant, on m’avait inscrit là-bas alors qu’il n’y avait pas de cycle de doctorat au Cameroun ! Quand j’ai rapporté cela à l’évêque, il s’est fâché tout rouge, m’a dit qu’il n’avait pas le temps, qu’il verrait. J’ai passé 1 an à attendre qu’il signe la prise en charge de l’église pour l’obtention du visa au consulat de France et recevais 2x/mois la même réponse, il n’avait pas eu le temps de le faire !
Un jour, un ancien étudiant, jeune prêtre de mon diocèse m’a demandé pourquoi je ne voyageais pas, je lui ai expliqué qu’il me manquait ce document. A la fin de la conversation, il m’a lancé sous forme de boutade : « Montre-moi ton passeport, je l’emmène, je te le ramène dans quelques jours. » Je ne savais pas que penser ni qu’il avait ses entrées au consulat de France. Il est revenu 3 jours plus tard, m’a tendu mon passeport…avec le visa !

« Je sais que tu peux tout et aucun projet n’échappe à tes prises. »
Job 42/2

NOUVELLES DE NOS EGLISES

Genève CCLA et Genève EEML

Chers frères et sœurs!
A Genève, nous avons deux communautés latino-américaines. CCLA
hispanophone (Communauté Chrétienne Latino-américaine) avec 49 membres actifs et EEML (Eglise Évangélique Méthodiste Lusophone) avec 35 membres actifs. La situation socio-économique des membres de ces deux communautés est très fragilisée. La grande majorité vivent en situation de précarité et en constante tension dans la recherche d’emploi et logement, mais aussi dans la peur du contrôle migratoire qui pourrait les amener à la déportation. Les deniers jours, la garde de frontière a beaucoup contrôlé a été davantage aggravée durant la pandémie. Pour ces personnes, notre l’église est devenue un refuge et un endroit sûr qui leur donne de la stabilité. Que l’éternel nous bénisse en ces temps difficiles!

Genève francophone

Avec joie, quelques nouvelles de notre communauté qui prend de l’âge aujourd’hui, la plupart de nos aînés sont ou seront bientôt vaccinés, même ceux du foyer Béthel, ce qui nous permet d’envisager la reprise de la majeure partie des activités pour Pâques, sans doute autrement, toujours dans le respect des mesures sanitaires.
La Covid 19 nous a permis de prendre conscience, entre autres, de l’importance d’enrichir le lien fraternel et de placer la parole de Dieu au centre de nos vies. Mais elle a aussi, hélas, fragilisé nos finances déjà préoccupantes depuis quelques années. Quelles montagnes à déplacer pour une communauté qui n’a plus que très peu d’enfants et quasiment pas de jeunes !
C’est dans ce contexte que nous avons appris avec surprise que le foyer Béthel annulait notre participation aux charges communes (CHF 9 :329,24) pour 2021 afin de nous remercier d’avoir mis nos locaux à sa disposition au temps fort de la crise. Merci de penser à nous.

Lausanne

A Lausanne, nous avons été relativement peu touchés par la Covid en ce qui concerne la santé de nos membres. Grâce à la taille de notre chapelle (+) et la taille de notre communauté (-), nous avons pu maintenir le culte en présentiel la plupart du temps .Mais c’est vrai que ce n’est pas la même chose… pas de café fraternel ni des moments d’échange après le culte, pas de chant, pas de Sainte Cène, etc. La seule activité en dehors du culte a été le groupe de jeunes car nous sommes cinq. Mais nous avons pu vivre de belles choses malgré tout : une exposition des dessins de l’école du dimanche, une vente paroissiale avant Noël, un culte animé par les jeunes avec une soupe de Carême à l’emporter… Et chaque deuxième dimanche du mois est consacré à la prière et au partage. Nous vous demandons de prier pour les personnes qui se sentent seules, pour les fardeaux financiers et administratifs qui pèsent trop lourd sur cette petite communauté, et pour une bonne gestion de la rénovation de notre bâtiment prévue pour cette année.

Saint-Imier

Au revoir Paul

Paul Habegger était un pilier de notre Église. Il nous a quittés le 21 février, c’est un coup dur pour notre communauté. Nous avons été témoins de sa douceur, sa sagesse et son engagement. Il nous a enchantés avec ses dons de musique mais aussi comme président de l’Église, et, et….

Des commissions

Nous sommes reconnaissants des dons divers des membres de notre communauté. C’est une force. Lors du dernier conseil, nous avons décidé de mettre en route des commissions, comme le règlement de l’Église le préconise. Ainsi, nous souhaitons pouvoir aller plus loin que seulement l’administration de l’Église : ces commissions vont contribuer à définir notre vision et notre pertinence dans le vallon.

Ascension le jeudi 13 mai

Comme nous n’avons pas eu l’occasion de se voir en présentiel à Lausanne en 2020. L’EEM Lausanne reste motivée à vous accueillir cette année si la situation sanitaire le permet, même dans le cadre d’un événement un peu plus court que d’habitude. Nous suivrons l’évolution de la situation, et nous vous tiendrons au courant vers la fin du mois d’avril. Si ce n’est pas possible de se réunir en présentiel, nous allons certainement profiter de la technologie pour pouvoir offrir un culte en virtuel.
En espérant le meilleure !

Enfants et jeunesse

Les pasteurs de l’EEM en Suisse romande partagent l’espoir que les liens qui unissent nos communautés auront un impact positif sur nos enfants et nos jeunes. Où une collaboration plus étroite pourrait-elle nous conduire? À l’échange d’idées et de ressources pour l’école du dimanche ? À la coordination de nos programmes de catéchisme ? A la création d’un réseau de jeunesse en Suisse romande ? À la création d’un poste d’aumônier pour les jeunes et les enfants ? Qui sait… N’hésitez pas à partager vos souhaits et vos rêves avec vos pasteurs et responsables de jeunesse !

CALENDRIER

Note de la rédactrice: Ce calendrier comprend
1) des événements qui concernent toutes
les communautés méthodistes de Suisse romande,
2) des événements qui pourraient intéresser
et sont ouverts à toutes les communautés, et
3) des échanges de chaires.
Ce n’est pas une liste complète de toutes les activités dans chaque paroisse.


Bulletin paroissial

2021


Mot d’ordre 2021

Ce verset se trouve au milieu du sermon dans la plaine dans l’Évangile selon Luc, qui reprend les béatitudes à l’inverse de celles de Matthieu : « Malheur à vous… ». Ces sentences sont d’une exigence impossible à tenir et je trouve ça révoltant. En lisant ce texte je me dis : mais pourquoi toujours voir le négatif, se focaliser sur le mal, insister sur ce que nous n’arrivons de toute manière pas à faire. Tout cela nous pousse justement à « faire » au lieu « être ». Cette tension entre notre envie d’agir et notre incapacité à bien faire nous écartèle et nous bloque.

Mais alors comment faire ? Comment nous mettre devant ce texte sans se dire que de toute manière c’est impossible ? Sans se dire qu’on ne sera jamais à la hauteur ?

Ce verset me demande d’être comme le Père, d’être comme Dieu ! Quel défi ! Devant cette exigence, cet échec programmé, le seul acte que nous pouvons faire, c’est d’abandonner de croire que nous puissions y arriver seul et admettre notre impuissance. L’incapacité à Lui ressembler et accepter que nous faisons le mal que nous ne souhaitons pas. 

Heureusement, nous trouvons d’autre textes qui nous parlent de l’accompagnement de notre consolateur, celui que Jésus à envoyer parmi nous : le Saint Esprit. Lui, va nous orienter, nous indiquer le chemin, nous rendre sensible à la bonté qui nous est donnée par Dieu pour la partager et la vivre avec notre prochain. Soyez pleins de bonté comme votre Père est plein de bonté. Ce n’est pas à partir de nous-mêmes que nous y allons arriver, mais c’est seulement possible avec l’aide du Père. Il nous donne tous les jours son immense amour qui déborde sur les autres, qui touche même ceux que nous aimons moins.

C’est notre vœu pour cette nouvelle année qui est devant nous ! Que ce verset puisse nous accompagner, nous rappeler que nous sommes dépendants de notre relation à Dieu pour accomplir ce qu’il a prévu pour nous. Que cet amour coule toujours plus autour de nous. 
Que la Béthania répande cet amour que nous avons reçu.

Iris et Bertrand

La Béthania ouverte

le jeudi soir de 19 à 22 heure

La Béthania sera ouverte pour des personnes qui aimeraient venir pour prier ou parler avec quelqu’un.

Lorsque Iris ou Bertrand seront présents, il vous sera proposé une animation différente à partir de 20H00.

Les jeudis
Soirée débat : nous utiliserons l’outil NUA de la Ligue pour la lecture de la Bible, une série de vidéos qui invite à l’exploration, qui encourage à se poser des questions, qui reconnait que le doute est parfois présent et propose une approche intéressante de la foi chrétienne.

Les jeudis
Lectio-Divina :
 nous vivrons ensemble une méthode de lecture de la bible et de prière développée par les pères du désert (premiers siècles).

Chemin de Thomas : une autre forme de méditation et de découverte d’un texte biblique à travers les 5 sens.

Les jeudis
Étude biblique : nous vous proposons de nous plonger ensemble de façon approfondie et suivie dans l’épitre aux Romains, texte complexe et porteur de bien des principes de foi épanouissants.

Les jeudis
Méditation :
 nous pourrons aussi tout simplement nous arrêter ensemble sur un texte et le méditer ensemble.

                                                                                                   Iris et Bertrand

ANNIVERSAIRES (75+)

GRAND RENDEZ-VOUS

APRÈS-MIDI CONVIVIALES

CATECHISME

Groupe 1 : 9-11 ans :
         
Groupe 2 : 12-15 ans :
         
Contact : Iris ou Bertrand

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